Publié le : 30 mai 20193 mins de lecture

Les différentes études menées dans le domaine de la vape sont unanimes : vapoter est moins risquer que fumer du tabac. Cela est moins toxique et son impact sur le cœur est moindre. Mais est-ce également valable pour les femmes enceintes ? N’y a-t-il aucun risques ?

Une femme enceinte peut-elle vapoter ?

La plupart des spécialistes de la santé, pour ne pas dire tous, ne conseillent pas le vapotage enceinte. Selon un rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé ou OMS, publié en août 2014, vapoter est interdit aux mineurs ainsi qu’aux femmes enceintes. Toujours selon ce rapport, la nicotine est dangereuse pour ces catégories de personnes en raison de la présence de nicotine contenue dans l’e-liquide qui serait nocif pour le fœtus et pour les adolescents, surtout pour le développement de leur cerveau.

Quelles sont les composés nocifs pour le fœtus ?

Le principal élément nocif dans l’e-liquide est la nicotine. Même si l’utilisation de la cigarette électronique réduit le taux de nicotine inhalé par un vapoteur, il n’empêche que le taux de cette substance inhalé dépend du dosage choisi et de la fréquence de vapotage dans une journée. Si une femme enceinte fait un dosage ayant une forte présence de nicotine et vape plusieurs fois par jour, le vapotage sera autant nocif que si elle fume de la cigarette. Vous devez savoir que cette substance est capable de traverser aisément le placenta pour agir ensuite directement sur le système nerveux du fœtus freinant ainsi son développement. Outre la nicotine, les e-liquides contiennent également des arômes qui ne sont autres que des molécules organiques volatiles qui passent dans le sang provoquant ainsi des complications.

Quelles sont les autres alternatives de sevrage ?

Si une femme enceinte souhaite arrêter de fumer, il existe d’autres alternatives autres que la cigarette électronique. Dans ce sens, elle peut se tourner vers des gommes à la nicotine ou des patchs qui peuvent, de nos jours, être prescrits pour les futures mamans car ils ne contiennent ni goudrons, ni monoxyde de carbone même s’ils contiennent un taux réduit de nicotine. Il lui est également possible de consulter un tabacologue qui saura la guider vers des techniques d’acupuncture, ou une thérapie cognitive ou même l’hypnose. Vous devez savoir que la Sécurité Sociale vous rembourse une certaine somme de ces traitements, en raison de 3 à 4 mois de traitement, à condition que vous présentiez une ordonnance dûment signée par un médecin traitant.